Les 5 clés d’un team-building réussi

Selon Raj Raghunathan, Professeur et expert en bonheur à l’Université d’Austin Texas, l’un des 4 piliers du bonheur au travail est le sentiment d’appartenance et d’intimité au sein d’une équipe. Vous voulez agir rapidement sur ces dimensions ? Vous pouvez compter sur un allié de choix : le team-building !

Un team-building réussi peut en effet avoir de nombreux effets positifs : des liens renforcés entre les collaborateurs, une meilleure communication, un sentiment d’appartenance plus important, une augmentation du niveau d’énergie, de motivation et d’engagement…Il peut aussi être l’occasion d’apprendre et d’expérimenter de nouvelles choses.

A l’opposé, un team-building raté sera synonyme de temps et d’argent perdu, de critiques, de frustrations…  Pour éviter cela, il suffit d’éviter de tomber dans les pièges classiques.

 Voici les 5 clés d’un team-building réussi :

1) Définir des objectifs clairs

Qu’attendez-vous de ce team-building ? Dans quel contexte intervient-il ? Quelles sont les principaux challenges rencontrés par votre équipe : changements significatifs (comme une fusion par exemple), charge de travail élevée, besoin de développer la créativité et la capacité à innover de vos collaborateurs, besoin d’améliorer le mode de fonctionnement de l’équipe, relations conflictuelles, difficultés de communication, manque de reconnaissance, etc. Un questionnaire d’évaluation du bonheur au travail (voir notre article  Comment mesurer le bonheur au travail) peut vous permettre de clarifier les principaux axes d’amélioration et d’en tirer des objectifs précis pour votre team-building

2) Impliquer des membres de l’équipe dans la conception et l’animation du team-building

Que votre team-building soit organisé en interne ou avec l’aide d’un consultant ou prestataire externe, il est essentiel que vos équipes soient impliquées dans sa conception. Plusieurs modalités sont possibles pour cela. Il peut notamment être intéressant d’avoir 2 « pilotes » motivés qui participent activement à l’élaboration du team-building, collectent de façon informelle les avis de leurs collègues, et contribuent à l’animation et à l’engagement de tous le jour J. Une autre option est de mettre en place un questionnaire en ligne (par exemple grâce à l’outil Google Form) afin de sonder les participants sur leurs attentes et préférences.

3) Favoriser la coopération plutôt que la compétition

Trop souvent lors des team-building, plusieurs équipes sont constituées et mises en compétition pour participer à des jeux et activités diverses (sport, chasse au trésor, etc). Cette compétition crée souvent un fort engagement sur le moment, qui peut même tourner à l’hystérie chez certains, et qui peut donner l’impression que le team-building est réussi. En réalité, ce type de team-building contribue simplement à accentuer la compétition au sein de l’équipe, avec de nombreux effets négatifs. Les gagnants sont ravis, mais pour les perdants, c’est une autre histoire : ils peuvent se sentir humiliés ou « pas assez bon ». Par ailleurs, plusieurs études montrent qu’on apprend moins bien dans un climat de compétition, et que celle-ci a tendance à diminuer la performance.

Alors quel type d’activités récréatives proposer  ? Mieux vaut privilégier des activités qui invitent les participants à mieux se connaître, à vivre des émotions positives ensemble, à collaborer, à s’entraider, à agir collectivement et positivement. En fonction du profil des participants, de nombreuses activités peuvent être envisagées : danse, chant, création d’une œuvre d’art collective, séance de rire, construction collective, bonne action collective.

4) Favoriser l’apprentissage et l’expérimentation

Le team-building est une merveilleuse opportunité d’apprendre et d’expérimenter de nouvelles choses de façon ludique et conviviale : de nouvelles connaissances, de nouvelles méthodes, de nouveaux outils, qui pourront être utilisés dans le cadre du travail. Il serait vraiment dommage de s’en priver. Les participants attendent de s’amuser et de passer un bon moment ensemble, mais aussi de vivre une expérience utile, qui les fasse grandir.

5) Laisser suffisamment de place pour le temps libre

Le risque du team-building, c’est de ne pas laisser suffisamment de place aux pauses, repas, et autres moments « libres ». Or ces moments sont peut-être les plus importants. Ils permettent aux participants de prolonger les discussions, de débriefer, d’ancrer les nouveaux acquis, de créer des liens plus authentiques et plus intimes.

Happy team-building à tous ! Et pour vous, quels sont les ingrédients d’un team-building réussi ?

Auteure : Sarah Allart, fondatrice de HappinessBooster.fr. Happiness Booster propose des des ateliers, team-building et programmes qui visent à développer le bonheur au travail. 

 

Comment appliquer la Fish ! Philosophy ?

Qu’est-ce que la Fish ! Philosophy ? Tout commence dans une poissonnerie pas tout à fait comme les autres, dans le Pike Place Market de Seattle.  Ici, les poissons volent, les clients rient, l’équipe est épanouie, et le chiffre d’affaires explose. Une énergie extraordinaire se dégage de cette poissonnerie, qui devient vite une véritable attraction, mais aussi un modèle dans le domaine du bonheur au travail. La Fish ! Philosophy est née.  Elle est maintenant appliquée dans de nombreuses organisations (entreprises, hôpitaux, etc.) et un organisme de formation à la Fish ! Philosophy a même été créé aux Etats-Unis.

La Fish ! Philosophy  repose sur 4 piliers :

1) Choisir son attitude

Chaque jour, ces poissonniers choisissent de travailler avec le sourire, dans la joie et la bonne humeur. Le mot « choisir » est essentiel. C’est un véritable effort, car nous avons naturellement tendance à nous focaliser sur le négatif. Mais apprendre à voir les choses plus positivement nous ouvre de nombreuses possibilités. Il suffit de le décider !

2) Être présent

Lorsqu’on effectue des tâches routinières, on peut choisir de se perdre dans ses pensées et d’être ailleurs, ou alors d’être pleinement présent, ici et maintenant, avec ses collègues et ses clients. Etre présent, c’est prêter attention à son environnement et aux personnes avec qui l’on se trouve, de façon volontaire, et sans jugement. Là encore, c’est un effort et une décision, qui consiste à systématiquement ramener son attention dans le moment présent.

3) Jouer

Le jeu n’est pas seulement une activité, c’est un état d’esprit, qui apporte de l’énergie, facilite la créativité, l’émergence de nouvelles solutions, la décompression. Le jeu peut rendre ludique des tâches fastidieuses, et nous permettre de les accomplir plus facilement. Voici quelques idées pour mettre plus de jeu dans votre travail :

-Amusez-vous en réunion. Dans mes ateliers, j’utilise toujours une mascotte (qui se trouve être une peluche Nemo parlante) que les participants se lancent pour se donner la parole. C’est une idée toute simple, mais qui fait toujours son effet !

-Donnez-vous des points pour « gamifier » votre travail. Vous pouvez par exemple vous donner des points par tâche, et définir une récompense que vous vous offrirez lorsque vous aurez atteint un certain seuil

-Profitez des pauses pour jouer (vraiment). Un exemple : le jeu Story Cubes original comporte 9 dés avec 54 symboles. Le principe est simple : chacun lance un dé et raconte un morceau d’histoire. Fous rires et créativité assurés pendant le déjeuner !

4) Illuminer leur journée

Tous les jours, ces marchands de poisson illuminent la journée de dizaines de gens. Ils ont réussi à créer un véritable spectacle, générateur de rires, d’émotions positives, de souvenirs joyeux.  Ce principe peut être appliqué partout, même dans les contextes les plus difficiles. J’ai été très touchée par une photo postée sur Facebook par une de mes amies américaines, dont la maman est atteinte d’un cancer : « Aujourd’hui les merveilleuses infirmières ont célébré  le nouvel anniversaire de ma maman (jour de la greffe de cellule souche). Elles ont illuminé sa journée ! ». Sur cette photo, ce n’est pas la maladie qui est au premier plan, mais les sourires rayonnants du staff et de la patiente, qui célèbrent l’espoir et la vie. Si elles ont pu le faire, vous pouvez le faire aussi !  Souvent il suffit d’un acte de gentillesse inattendu pour illuminer une journée !

La Fish ! Philosophy vous inspire ? A vous de jouer !

Quelle attitude souhaitez-vous cultiver au quotidien ? Comment pouvez-vous mettre plus de jeu dans votre travail ? Que pourriez-vous faire pour illuminer la journée de vos collègues ou de vos clients ?

N’hésitez pas à partager vos idées en commentaires de cet article !

Auteure : Sarah Allart, fondatrice de HappinessBooster.fr. Happiness Booster propose des des ateliers, team-building et programmes qui visent à développer le bonheur au travail. 

Comment mesurer le bonheur au travail ?

Le bonheur au travail est un sentiment éminemment subjectif : vous seul pouvez savoir à quel point vous êtes heureux ou malheureux au travail.

On ne peut améliorer que ce que l’on peut mesurer, il est donc essentiel de s’interroger régulièrement sur son niveau de bonheur au travail.

A vous de jouer : évaluez votre bonheur au travail en 5 minutes !

Voici un questionnaire qui vous aidera à évaluer votre bonheur au travail et à identifier les principaux axes d’amélioration.

Sur une échelle de 1 à 10 (1= pas du tout, 10 = absolument !), évaluez votre état d’esprit ces dernières semaines :

  • Globalement, vous êtes-vous senti heureux au travail ?
  • Avez-vous eu le sentiment de vivre des relations harmonieuses et épanouissantes dans le cadre de votre travail ?
  • Avez-vous eu le sentiment d’être suffisamment autonome ?
  • Avez-vous le sentiment d’avoir reçu suffisamment de marques de reconnaissance ?
  • Avez-vous eu le sentiment d’avoir une charge de travail raisonnable et un bon équilibre vie pro/vie perso ?
  • Avez-vous eu le sentiment d’être au meilleur de vous-même et d’utiliser pleinement vos forces et talents ?
  • Avez-vous eu le sentiment d’avoir un cadre de travail agréable ?
  • Avez-vous eu le sentiment d’avoir plus d’émotions positives (joie, intérêt, amusement …)  que d’émotions négatives (anxiété, peur, colère…) ?
  • Avez-vous eu le sentiment d’être en forme physiquement, énergique et en bonne santé ?
  • Avez-vous eu le sentiment que votre travail était utile  et en phase avec vos valeurs ?
  • Avez-vous eu le sentiment d’avoir été performant dans votre travail ?

Lorsque vous aurez répondu à toutes ces questions, prenez quelques minutes pour identifier les points positifs et les axes d’amélioration. Commençons par le positif : essayez d’être pleinement conscient de ces éléments positifs et de les apprécier à leur juste valeur. Ils sont précieux et vous pouvez vous appuyez sur eux. Continuez à les alimenter au quotidien !

Pour les questions qui ont un obtenu un score plus bas, demandez-vous ce que vous pourriez faire pour améliorer la situation. Ce livre est là pour vous aider. Parcourez en priorité les sections correspondant aux difficultés que vous rencontrez, et piochez-y les idées qui vous semblent les plus pertinentes et les plus faciles à appliquer. Souvenez-vous, il suffit souvent de petites actions pour obtenir de grandes transformations !

Lancez un baromètre du bonheur au travail

Si vous êtes à la tête d’une équipe, d’un service ou d’une organisation, vous avez tout intérêt à mettre en place un baromètre du bonheur au travail. Vous pouvez utiliser le questionnaire ci-dessus tel quel, ou l’adapter en fonction de votre situation et de vos besoin (par exemple en posant des sous-questions plus précises). Il suffit ensuite de définir une fréquence raisonnable (par exemple tous les trimestres), et d’envoyer ce questionnaire à l’ensemble de l’équipe (par exemple avec un outil comme Google Form, qui permet de répondre en quelques minutes et de façon anonyme). Cela vous permettra d’affiner votre compréhension de la situation, de définir des axes de travail, et de mesurer les progrès !

Vous avez mis en place ce type de baromètre dans votre entreprise ? Partagez votre expérience ! Comment l’utilisez-vous ? Que vous a-t-il permis d’identifier ?

Auteure : Sarah Allart, fondatrice de HappinessBooster.fr. Happiness Booster propose des des ateliers, team-building et programmes qui visent à développer le bonheur au travail. 

Cultiver le flow pour être plus heureux au travail

Connaissez-vous le « flow » ? Elaboré par le psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi et largement utilisé en psychologie positive, le flow désigne un état optimal et gratifiant qui résulte d’un engagement intense dans une activité.

Nous connaissons tous des moments de flow, dans notre vie personnelle et dans notre vie professionnelle. Lorsqu’on est dans le flow, on ne voit absolument pas le temps passer, on oublie le monde autour de soi, et on se sent bien, heureux, épanoui, plein d’énergie, efficace, créatif, parfois même un peu euphorique. Et pour couronner le tout, la présence de flow indique souvent que nos talents profonds s’expriment.

C’est une expérience à la fois absorbante et stimulante, qui sollicite notre savoir-faire tout en nous proposant de nouveaux défis.

Trouver et cultiver le flow est donc une stratégie puissante et efficace pour être plus heureux au travail !

Mihály Csíkszentmihályi a montré que certaines conditions favorisent l’état de flow :

  • Nos compétences correspondent au challenge
  • L’objectif est clair
  • On reçoit un feedback constant et immédiat sur le degré d’atteinte des objectifs
  • On est libre de se concentrer pleinement sur l’activité
  • L’activité correspond à nos objectifs intrinsèques et à nos centres d’intérêt

A vous de jouer !

Voici une liste de questions qui peuvent vous aider à identifier des moments de flow au travail :

  • Dans quelles situations professionnelles me suis-je senti vraiment heureux, épanoui, énergisé, performant, (bref au top !) ? Essayez de décrire ces situations de façon précise : quel était contexte, que faisiez-vous exactement, avec qui étiez-vous, quel a été le résultat ?
  • Quelles sont les actions ou réalisations professionnelles qui me rendent particulièrement fier ?
  • Qu’est-ce que je trouve excitant dans mon travail en ce moment ?
  • Qu’est-ce que j’attends avec impatience dans les jours qui viennent ?

Vous pouvez solliciter l’avis de vos collègues : demandez-leur de citer des moments ou des situations dans lesquels ils vous ont trouvé particulièrement épanoui, heureux et efficace.

Lorsque vous aurez identifié des moments de flow au travail, demandez-vous comment vous pourriez vous mettre dans cet état plus souvent.

Par exemple si vous réalisez que vous sentez vraiment bien quand vous êtes en contact avec des clients, essayez de multiplier les opportunités de contact, et de faire évoluer votre job dans ce sens. Pourquoi ne pas en discuter avec votre boss ?

Continuez à explorer le flow : testez régulièrement de nouvelles activités, lancez-vous de nouveaux défis, cassez la routine pour identifier de nouvelles sources de flow.

J’espère que cette réflexion vous sera aussi utile qu’à moi. J’ai fait cet exercice pour la première fois lorsque j’étais consultante en stratégie. Il m’a permis de réaliser à quel point j’aimais animer des ateliers collaboratifs, et faciliter l’émergence de solutions innovantes grâce à l’intelligence collective. J’ai ensuite cherché à m’orienter particulièrement vers des missions dans lesquelles je pourrais réaliser ce type d’activité. Et puis j’ai décidé d’en faire mon métier en créant Happiness Booster !

Et vous, quels sont vos moments de flow ? Et comment faites-vous pour les multiplier ?

Pour en savoir plus :  

-Csíkszentmihályi, Mihály (1996). Creativity: Flow and the Psychology of Discovery and Invention. New York: Harper Perennial. (ISBN 0-06092-820-4)

-Csíkszentmihályi, Mihály (1998). Finding Flow: The Psychology of Engagement With Everyday Life. Basic Books. (ISBN 0-46502-411-4) (a popular exposition emphasizing technique)

Auteure : Sarah Allart, fondatrice de HappinessBooster.fr. Happiness Booster propose des des ateliers, team-building et programmes qui visent à développer le bonheur au travail. 

Pourquoi miser sur le bonheur au travail ?

Le bonheur au travail , qu’est-ce que c’est ?

Le bonheur au travail va au delà de la simple satisfaction. Etre heureux au travail, ce n’est pas juste être satisfait parce qu’on a des horaires et un salaires corrects, et qu’on ne travaille pas trop loin de chez soi. On peut être satisfait de son job, ne rien avoir à lui reprocher, tout en étant assez malheureux au travail.

Mais alors, le bonheur au travail, qu’est-ce que c’est ?

C’est aimer ce qu’on fait, y trouver du sens, c’est aller au travail le cœur léger, avec le sourire, en sifflant. C’est ressentir des émotions positives au travail, pas tout le temps, mais la plupart du temps.

Pourquoi est-ce si important d’être heureux au travail ? 

On ressent tous l’importance du bonheur au travail.

D’abord parce qu’on passe entre 70 000 et 100 000 heures à travailler dans sa vie, alors il vaut mieux essayer d’y être heureux !

Ensuite parce que le travail, pour la plupart des gens est une composante essentielle du bonheur, de l’épanouissement.

D’autre part, si vous êtes heureux au travail, vous avez beaucoup plus de chances d’être heureux quand vous rentrez chez vous.

Le bonheur au travail est bon pour chacun d’entre nous

Les études montrent que si vous êtes heureux au travail, vous avez :

  • Plus d’énergie et de motivation
  • Plus d’idées et de créativité
  • De meilleures relations
  • De meilleurs résultats
  • Moins de stress
  • Une meilleure santé

Le bonheur au travail est bon pour les organisations

Il a aussi été démontré que les organisations « heureuses » ont :

  • De meilleurs résultats
  • Une meilleure qualité de service
  • Une plus grande satisfaction des clients ou patients
  • Un absentéisme plus faible
  • Moins de stress et de burnouts
  • Attraction et rétention des meilleures recrues
  • Plus de créativité et d’innovation
  • Plus d’adaptabilité et d’ouverture au changement

 

Aujourd’hui, c’est une certitude, la performance des organisations passe par le bonheur au travail.